Il y a quelques jours mon petit dernier a découvert la piscine.
Lui qui est très volontaire et sûr de lui, s’est retrouvé assis (et non couché comme à chaque fois que nous lui faisons son bain) dans 10 cm d’eau à température agréable, sans bouger, comme alerte.
Du haut de ses quelques dizaines de centimètres, il observa tout d’abord la scène. Ses yeux noirs en forme d’amande, scrutaient cette eau peu profonde, ainsi que le rebord de cette toute petite piscine qui l’entourait. Puis ses petites poings fermés se sont ouvert et ses mains se sont mises à trembler, nous signifiant ainsi sa volonté de partir d’ici au plus vite. Il n’était clairement pas à l’aise, tout ceci n’était pas normal. Tout ceci était inhabituel, l’eau il la bois, la sens sur lui, il ne la regarde jamais, d’ailleurs l’eau ne peut être là, juste comme ça, l’encerclant.
Alors, je me suis allongé par terre et l’ai rassuré, en lui parlant calmement et l’entourant de mes grandes mains sur son tout petit corps. Je lui ai montré, par l’exemple, que l’eau n’attendais qu’une chose, qu’on joue avec elle. Alors il se calma et fut plus réceptif à ce que je faisais. Il resta de longues secondes à observer la main géante de son père géant jouer avec cette eau étrange, transparente, chaude et douce. Il entreprit alors lui aussi de poser sa main sur la surface et très vite elle fut englouti et submergé par cet eau qui jusqu’alors n »était qu’une composente invisible d’autres évènements (se rafraichir, se laver).
Alors qu’il observait se qui se passait sur sa peau, à travers sa peau, il entreprit de l’enlever rapidement pour frapper la surface. L’eau lui répondait, en aspergeant son visage tout rond.
Il se mit alors à rire aux éclats : l’eau lui avait fait des bisous !
C’est ainsi, qu’il joua et rit avec l’eau pendant un bon quart d’heure.
Cela fait deux jours qu’en parallèle de mes activités au bureau, je suis une formation vidéo sur un framework PHP. En gros, entre deux interventions serveur et une réunion, j’enchaine du code et concepts genre Model Vue Controler… Bref, pas facile de se maintenir à niveau ou bien simplement continuer à découvrir de nouveaux horizon.
Je ne m’en suis pas trop mal sorti car j’ai réussi à déboguer le code du prof qui n’était pas valide avec les dernières évolutions de LARAVEL… comme quoi même ce court payant en ligne doit se mettre à niveau 😀
Du coup je me demandais comment vous faites pour actualiser vos connaissances pro ?
Personnellement, je me suis rendu compte qu’il me fallait désapprendre mes méthodes d’apprentissages découvertes par moi-même ou bien inculquées par l’école. Je ne peux que très difficilement me plonger dans au fin fond des nuances et des subtilités qu’offre ce formidable outils (le framework LARAVEL).
Ma recette : Je considère qu’il me faut pouvoir faire « ça » alors j’apprends le minimum pour pouvoir faire « ça » et le jours où j’aurai un besoin pro très concret, je n’aurai qu’à le mettre en oeuvre voir l’adapter aux besoins / contrainte du projet.
Quand tu arrive chez toi en retard et que tu as 15 min pour dire discuter avec ta femme et tes enfants, t’amuser avec bébé, te détendre et manger avant d’enchainer 2h de call max (en théorie car demain levé à 5h30) avec tes associés …. et qu’il est déjà…. 21h30 ?!
J’imagine qu’il y a parmi vous beaucoup de personnes passionnées et curieuses de pleins de choses et qui, tout naturellement, n’hésitent pas à s’essayer dans des domaines différents (ou pas) de sa profession.
Que ce soit avoir une activité professionnelle secondaire, plus ou moins confidentielle, ou bien un domaine qui n’a strictement rien à voir avec son full time job, il reste difficile d’être sur tous les fronts à la fois. C’est d’ailleurs pour ça, qu’on se « contente » de les enchainer les unes après les autres…
L’année dernière j’ai mis en veille mon side projet (et profiter d’une pause nécessaire pour comprendre le qui/quoi/ou/quand/comment/pourquoi de tout ce sur quoi je travaillais en parallèle depuis 3 ans) pour me consacrer un peu plus à cet art martial que j’affectionne tant : Le Taekwondo.
Finalement, après une année 2017 consacrée à mes premières expériences de compétiteur (j’ai remporté le titre de vice champion de France de Taekwondo en catégorie -80kg vétéran 2), j’ai eu l’opportunité de me replonger dans mon side projet. Et depuis septembre, mes associés et moi-même travaillons à la refonte complète du projet, en parallèle de nos autres projets ou de nos autres obligations (personnelles et professionnelles).
Entre les obligations personnelles, professionnelles et les envies diverses et variées de soi-même et des autres, une chose est sûr : je me refuse à courir, à foncer tête baissée. J’ai parfois l’impression qu’il s’agit de rester alerte, comme lors d’un combat, où chaque position, chaque mouvement, chaque respiration aura une conséquence sur la demi seconde qui va suivre et qu’il faut agir d’instant en instant, en gardant un regard aussi détaché que possible sur la trame en cours, pour pouvoir se mouvoir tout en « gardant le cap » comme disait Wayne Dyer.
Comme le dit si bien le Grand Maître Lee Kwan Young « Quand on garde en tête l’objectif, le résultat vient tout seul«
Comme il n’existe pas de voie ultime qui mène au bonheur, tout comme il n’existe pas de méthode toute faite garantissant le succès, je suis certains que vous avez un point de vue, une astuce à partager.
To be authentic is, I guess, the best challenge in someone’s life. It’s not so easy to express yourself honestly. But it’s worth it, for you and for the world.
To do so, (in fact we can say when you are authentic you never do, you only be, and all the things you do is only a consequence of who you truly are), I have some great sources (Podcasts, blogs, books etc.)
I share with you some of them:
OutlierMagazine.co : It’s a great podcast about people (most of them are entrepreneurs) who decided to realize their dream, sometimes despite their fear, their doubts etc. They talk about their path, the choices they made, what they achieve professionally and personally. With each interview you have a takeaway. Even if you don’t like podcast, you can read the itws 😉
Because, if you want to be authentic, you cannot content yourself reading/listening to/watching mainstream media, trends and so on. You have to admit that your vision, like life itself, is constantly evolving, and your education and mainstream media cannot lead you to freedom. You must have other kind of information, this is why I personally recommend Collectiv Evolution, and the Mind Unleashed
Seth Godin sends you daily (very) short blog posts about personal thoughts and tips on life and work:
I recommend you his (for today) last post about empathy: http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2015/08/empathy.html
“… if you want to know why someone does what they do, start with what they know, what they believe and where they came from…”
Jiddu Krishnamurti, was …. well I don’t know how to qualify him (is it useful), I would say he is the most authentic person I know (ok I don’t know him personally and he past away).
Watch this video below (with french subtitles) and if you want to know more about him, a lot of books were publish based on his public talks.
I recommend you the book “Commentaries on Living”
“Sorrow has to be understood and not ignored. To ignore it is to give continuity to suffering; to ignore it is to escape from suffering. To understand suffering needs an operational, experimental approach. To experiment is not to seek a definite result. If you seek a definite result, experiment is not possible. If you know what you want, the going after it is not experimentation. If you seek to get over suffering, which is to condemn it, then you do not understand its whole process; when you try to overcome suffering, your only concern is to avoid it. To understand suffering, there must be no positive action of the mind to justify or to overcome it: the mind must be entirely passive, silently watchful, so that it can follow without hesitation the unfolding of sorrow. Mind cannot follow the story of sorrow if it is tethered to any hope, conclusion or remembrance. To follow the swift movement of what is, the mind must be free; freedom is not to be had at the end, it must be there at the very beginning. « What is the meaning of all this sorrow?’’
Because to be able to understand this world and to take action you need a balance between the right information and silence, you need to meditate and there are a lot of ways to meditate : walk (just walk, without thinking, just observing what’s surrounding you), observe your thoughts or your breath, etc…
The key in meditation is observation. And you can say you don’t have time to meditate, but maybe you can consider meditation like an activity and you need to schedule in your todo list. That’s ok. But you can meditate everywhere, so personally, I meditate everyday when I lay down on my bed, and finally I fall asleep and that’s ok 🙂 Give it a try!
Of course, sometime I am too exhausted and I simply sleep and that’s fine, it’s not a competition and you don’t do it for anyone else but you. And remember, you need both, silence and information.
Too much information without practice is useless and it’ll increase thoughts in your brain and finally you won’t find balance and authenticity.
In the end of your life, when you’ll look back to see what happened, you’ll realize that the choices you made were the expression of who you were at this moment, and you won’t have regrets because you’ll understand that people (and you) do what they do along their understanding of the moment.
Understanding this fact, leads you to see life in a better way.
You’ll become wiser. You’ll be authentic. You’ll be your own master and your own student.
If you want to share some of your best sources you use in your journey, don’t be shy and share them in the comment section below!
A force de l’ouvrir on ne s’entend plus…. mais à force de la fermer aussi…
Imaginez que vous entrez dans une salle de classe comprenant 30 élèves. Vous vous tenez en face d’eux en silence. Tous parlent en même temps, de sujets divers et variés. Les voix sont fortes, basses, fluettes, graves, hésitantes, pleine d’assurance…
C’est un mélange assourdissant de sons dissonants. Considérons que ce qui se passe en ce moment dans cette classe est normal, habituel.
Comment voulez-vous que dans de telles conditions il soit possible pour cette classe d’obtenir de bons résultats ? Il est inutile de s’attendre à des moyennes satisfaisantes, qui témoigneraient d’un certain niveau d’accomplissement de leur programme annuel. C’est évident n’est-ce pas ?
A présent imaginez que cette classe est votre tête. Remplacez les 30 élèves par 60 000 tout aussi bruyants. Vous avez alors une bonne représentation de l’esprit de la plupart des gens (moi compris).
En songeant au fait qu’environ 60 000 pensées surgissent dans notre esprit tous les jours, bien que vivant dans le même monde physique, nous vivons tous dans des univers différents, puisqu’en définitive, ce qui détermine notre expérience des évènements est notre point vue. Et comment se construit-il ? Par notre façon de pensée.
Si nous sommes incapables d’avoir une certaine maitrise sur ce que nous pensons, nous ne pouvons faire autrement que réagir et tandis que nous pensons avoir des opinions réfléchis, nous nous contentons de réagir, ainsi nous ne sommes ni plus ni moins qu’un paquet de nerfs et de réflexes. Nous pourrons prétendre être libre, avoir le choix, il n’en est rien. Comme la plupart des gens nous sommes prévisibles et manipulables. Et comment cela se fait -il ? Nous n’avons aucune maitrise de notre pensée.
Alors dans un tel contexte, comment est-il possible de prendre de bonnes décisions ? Je ne parle pas de décisions « raisonnable » ou « du cœur » (il a bon dos). Je parle de décisions qui témoignerait d’un regard plus large, d’une plus grand vision de l’ensemble. De décisions issues de l’intuition, de l’instinct.
La réponse est simple : commencer par observer ses pensées.
Pour cela, il faut bien entendu, éviter toute distraction (télévision, radio, smartphone, réseaux sociaux, jeux vidéo, la musique, etc.). La plupart des gens évitent l’ennuie, ils le fuient. Aujourd’hui ce sont les smartphones, avant c’était des journaux, les magazines ou autre chose. Faire la queue dans une file d’attente, prendre les transports en commun, se balader dans la rue, … En réalité chaque occasion est bonne pour profiter d’un moment calme pour observer ses pensées.
Mais ce n’est pas facile, il faut apprendre à observer sans se laisser emporter. Mais à force de pratique, comme dans tout les domaines, on fini par y arriver, une fois, puis deux, puis trois etc. On peut se dire que c’est trop difficile, et qu’on ne va pas y arriver, que c’est dur : encore une fois on se laisse emporter par notre pensée, on présume du résultat sur la base de notre point de vue initial, sans même commencer à le faire. La meilleur façon de faire serait de le faire, sans y penser….juste le faire.
Ainsi, on comprend mieux ce qui se trame dans notre esprit, les schémas que nous reproduisons, les stratagèmes que nous mettons en place en raison d’un manque ou d’une crainte. Nous voyons alors pour la première fois, très clairement, très simplement, ce qui se trame à l’intérieur de nous.
L’ennui est tellement propice à ce genre de « séance d’observation » et ses bienfaits sont si indiscutables, que nous devrions tous par moment, nous accorder ce privilège qui ne nous coûte rien et qui a tant de valeur. D’ailleurs c’est bien connu que l’ennuie favorise l’imagination et est indispensable pour le bien être des enfants.
Ne dit-on pas « la vérité sort de la bouche des enfants » ?
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